keshi, artiste américain d’origine vietnamienne, a enchanté la scène du Zénith de Paris ce mardi 3 décembre 2024. Entre R&B, lo-fi et pop, il a livré une performance intimiste et poignante, racontant son histoire à travers des morceaux empreints de sincérité.
Comme avant chaque concert, les fans ont distribué des bannières à l’effigie de keshi, destinées à être levées pendant la chanson Soft Spot. Les détenteurs de passes VIP ont eu droit à un moment privilégié avec l’artiste, marquant sa générosité. Chaque VIP a reçu un tote bag exclusif de la tournée, contenant une casquette, un poster signé, un porte-clé, ainsi qu’un tour de cou dédicacé par keshi ce soir-là. Ils ont également pu profiter d’une photo individuelle avec lui et assister aux répétitions (soundchecks), offrant un aperçu unique de son univers musical.
La salle s’est peu à peu remplie, et pour marquer son passage en Europe, keshi était accompagné de deux autres artistes américains : Boylife et Mac Ayres. La soirée a débuté avec Boylife, qui se produisait pour la première fois à Paris. De son vrai nom Ryan Yoo, cet artiste basé à Los Angeles mélange vulnérabilité et innovation dans sa musique, oscillant entre R&B, pop et soul. Sur scène, simplement accompagné d’une guitare, il a su captiver le public en dévoilant son univers riche et texturé.
La soirée a ensuite continué avec Mac Ayres, chanteur, compositeur et producteur originaire de Long Island. Alliant R&B, soul, jazz et pop, il propose des morceaux à la fois doux et introspectifs, marqués par leur simplicité. Pendant son set, une fan a eu l’honneur de lui faire signer l’un de ses vinyles, un moment spontané qui a touché l’artiste avant qu’il ne cède la scène à keshi.
keshi, la musique en toute simplicité
Les lumières s’éteignent brièvement, plongeant la salle dans l’obscurité. Louane, Eva et Maëva, assises en gradin, sont impatientes de voir Keshi apparaître sur scène. Cela fait plusieurs années qu’elles attendent ce moment. Interrogées sur leurs morceaux préférés, elles répondent avec enthousiasme :
Louane : Je ne peux pas choisir, alors je dirais Soft Spot et Dream.
Maëva : Dream, parce qu’elle a une valeur sentimentale. C’est Louane qui me l’a fait découvrir en voiture.
Eva : Dream et War. Ce sont mes chansons préférées depuis toujours.
Et si vous deviez décrire keshi en un mot ?
Louane : Une vibe.
Eva : Stylé.
Maëva : Musique. Il est indescriptible, mais pour moi, il incarne la musique. C’est simple, quand on l’écoute, on se dit : voilà, c’est ça, la musique.
À peine le temps de cligner des yeux que keshi fait son entrée sur la scène du Zénith de Paris, accueilli par les cris exaltés de ses fans. Chaque chanson est une plongée dans son univers : “Understand”, “Soft Spot” ou encore “Amen” étaient très attendues par le public français. Son authenticité transparaît dans chaque détail, de son processus créatif à sa performance live. Contrairement à d’autres artistes qui misent sur des collaborations ou des productions spectaculaires, keshi privilégie la sobriété, transformant des émotions brutes en mélodies singulières.
C’est cette simplicité raffinée qui lui a valu l’amour d’un public fidèle à travers le monde. Mais keshi, c’est aussi un artiste accessible, doté d’humour et d’une grande capacité d’improvisation. Même lorsque sa guitare rencontre un problème technique, il trouve toujours une manière de garder le lien avec son public, créant un moment de partage unique.
Entre des paroles profondément introspectives, une scénographie intime et une alternance maîtrisée entre guitare acoustique et électrique, keshi ne se contente pas de jouer, il transmet et partage sa définition de la musique. Un artiste derrière son pied de micro, une âme sincère mise à nu : «It was keshi, thank you »
Écrit par Léane Cotrel, en collaboration avec Marie-Line El Haddad
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